CLAIRE LAFON, FONDATRICE D’APICIA
CLAIRE LAFON, FONDATRICE D’APICIA

Claire donne une impulsion économique à son parcours académique en intégrant l’ESSEC. Dans cet essaim d’étudiants dont beaucoup sont attirés par les grandes places de marché, Claire s’en distingue en s’envolant au Chili pour son stage de fin d’études. Durant son temps libre, la jeune femme parcourt ce long ruban de terre enclavé entre la Cordillère des Andes et l’Océan Pacifique. Si le pays n’en mène pas large, son extravagance géographique en fait un pays plein d’atouts. Claire devait rester dans ce pays hôte le temps d’un semestre, mais sa présence traînera en longueur. Les mois s’étirent pour devenir des années. Elle y restera finalement six ans. Un temps pendant lequel elle rencontre l’homme qui deviendra le père de ses enfants et pose des yeux grands ouverts sur les produits naturels. Au Chili comme dans toute l’Amérique latine, médecine traditionnelle et médecine naturelle se prennent mutuellement le pouls.
Claire continue son travail en conseil financier, malgré un conflit larvé entre obligations professionnelles et aspiration à plus de sens. En parallèle de ces pérégrinations intérieures, les recherches scientifiques de son père autour des bienfaits des produits issus de l’apiculture sur certaines pathologies bourdonnent à ses oreilles. Le résultat de ces études pollinisent son esprit subjugué par leurs bénéfices thérapeutiques et dermatologiques. Le pollen fait en effet des merveilles contre la dénutrition, alors que la propolis est un trésors pour adoucir la chimiothérapie. Les abeilles ont de l’or sous les pattes.
Alors que la France lui fait une délicate piqûre de rappel de son existence, l’idée d’entreprendre colonise doucement son esprit. Prenant appui sur l’épaule solide d’un père lui-même entrepreneur, la tête de Claire arrête de tourner et de se détourner du chemin tant convoité par ses yeux. L’idée est toute trouvée, elle se lance dare-dare dans l’apithérapie pour mettre en tube les richesses de la ruche.
Claire rentre dans notre France hexagonale, le signe qu’elle est désormais prête à nicher tous ses espoirs dans les alvéoles. La jeune femme se donne un principe, celui de récolter les meilleurs ingrédients, non dénaturés par des processus industriels qui enfument les consommateurs depuis tant d’années. Une façon aussi de respecter le travail de ces ouvrières qui s’apparente à une véritable lutte quotidienne.
Elle se lance alors en quête d’apiculteurs partenaires auxquels elle confie un cahier des charges extrêmement précis dans la façon dont sont récoltés le pollen, la propolis, le miel et la gelée royale. Elle prend soin de vérifier l’absence de pesticides dans chaque lot. Aucun compromis sur la qualité et la composition. Claire veut le nec(tar) plus ultra. Les ingrédients controversés tels que les parabènes, silicones, phénoxyéthanol, phtalates et huiles minérales ont déserté l’étiquette.
Ainsi, naît Apicia en 2015. Une gamme de produits de haut vol, fortement concentrée en principes actifs, fruit d’une coopération féconde avec des centres hospitaliers et laboratoires. Masque, gommage, huile de soin, gelée nettoyante, toute une colonie de galéniques au service de notre peau. Une petite gamme de nutricosmétiques vient compléter l’offre d’Apicia et répondre à cette approche désormais reine d’une beauté intérieure, par l’application de soins, et extérieure, via l’ingestion de compléments. Pollens frais et propolis viennent ainsi réveiller nos papilles et nous ramener à l’état sauvage.
Une « happythérapie » ravageuse …




Crédit photos : Apicia