
Les voyages ont cette faculté de faire grandir en brisant les chaînes invisibles mais invasives, qui nous clouent injustement au sol. Laetitia a très tôt perçu la nécessité de voguer vers d’autres horizons. Ce besoin primaire s’est exprimé après son cycle secondaire. Le bac économique et social en poche, Laetitia reste dans son Alsace natale, troque le haut pour le Bas-Rhin et entre à l’école de commerce de Strasbourg qui, à l’instar de la ville, offre une part belle à l’international. La troisième année est l’occasion pour la jeune femme d’enfin déployer ses ailes. Un premier voyage au dessus et au-delà de la Manche pour étudier le marketing à la Dublin Business School et tester la solidité de sa voilure. Après un bref retour dans l’hexagone pour son Master 2, la jeune femme survole l’Atlantique entier et s’envole étudier à New York, au Baruch College.
Est-ce la clameur d’Harlem, la douceur de Greenwich Village, la ferveur de Time Square ou la fraîcheur de Central Park, toujours est-il que la jeune femme laisse peu à peu sa timidité sur l’asphalte newyorkais. Le jus sucré de la grosse Pomme lui donne une énergie nouvelle, comme inattendue, tandis que les gratte-ciel l’invitent à lever fièrement la tête. Alors qu’elle cherche son projet de fin d’études pour valider son MBA, la statue surplombant la ville lui montre le chemin de la liberté de penser : ce sera la cosmétique naturelle. L’étudiante dédie des jours studieux et des nuits fiévreuses à cette idée devenue impétueuse.
L’horloge de sa vie avance et il est bientôt l’heure de rentrer en France. Juste le temps pour l’étudiante de faire un détour par la Californie. L’Etat doré, chantre de la pensée positive et berceau de tous les rêves, termine de consolider l’assurance nouvelle de la jeune femme.
Sur l’ancien continent, la Liberté elle-même prend le relais et guide le cœur de la jeune femme : désormais, Laetitia ne vit que pour réaliser le projet qu’elle a fait émerger dans les rues newyorkaises. Le rêve américain prend chaque nuit une part plus importante dans ses songes. Laetitia se met alors en quête d’un laboratoire spécialisé dans la cosmétique naturelle. Un jeu de cache-cache qui vient titiller son moral et vérifier sa détermination.
Mais la jeune femme a ce projet dans la peau et finit par trouver, après quatre mois d’intenses recherches, un laboratoire familial spécialisé dans la cosmétique naturelle. De cette découverte nait une entente cordiale, un travail main dans la main, entre l’idéalisme de la jeune femme et le réalisme de la pharmacologie.
A l’été 2019, la chaleur écrasante ne suffit pas à doucher son enthousiasme. Laetitia s’improvise développeuse et lance le site qui accueillera son histoire, Kosmestory. Un packaging d’apothicaire recyclable et fait en France, des ingrédients et matières les plus brutes possibles, finissent d’offrir une gamme de grande qualité. Les deux premiers produits à sortir sont des pures réminiscences de son séjour à New York : « le Cosmopolitan »,une brume qui vient, tel des embruns, fouetter et réveiller un épiderme qui ne voudra plus que cette version du cultissime cocktail, et le « winter célébration », un sérum composé d’huiles de jojoba, de pépin de courge, de carthame, de tournesol et d’argan pour accueillir le retour du soleil.
Avec Kosmestory, un de objectifs de Laetitia – au-delà de faire voyager les femmes et de leur permettre de choisir une routine qui leur correspond – et de promouvoir le fameux girl power et de permettre à toutes les femmes de s’assumer au naturel et de poursuivre leurs rêves. En ce sens, elle cherche activement à se rapprocher d’une association visant à aider les femmes à exister dans la société pour lui verser une partie de son chiffre d’affaires. Une femme de cosmétique et de coeur.
D’autres produits viendront compléter la gamme et avec eux, de nouvelles histoires…


Crédit photos : Kosmestory. Un grand merci à Laetitia !